Le première Neo d'un génie fou. [en cours]

Première partie : Un commencement avant cette fameuse nuit.

Ma vie a débutée dans la ville de Tokyo, côté Nord de la ville, dans l'arrondissement d'Adachi, au sein d'un couple qui venait d'avoir leur premier enfant. Ma mère était une jeune infirmière dans l’hôpital militaire du secteur, et mon père un simple de soldat qui était engagé depuis quelques mois. Après ma naissance, tout aller très bien, mes parents étaient heureux, leurs entourage aussi, et rien ne pouvait venir perturber ces moments de bonheur, du moins c'est ce que tout le monde pensait ... Je n'avais que quelques jours lorsque le drame arriva, le monolithe qui protégeait la partie principale du Nord de Tokyo venait de perdre une énorme partie, qui réduisait considérablement la puissance de la barrière. Et malheureusement, les Ikachis n'avaient pas attendus pour profiter de la situation, entrant rapidement dans la ville pour créer un carnage. Je perdais mes parents cette journée là, ayant par miracle survécus en ayant été protégée par des gravas qui étaient tombés des murs non loin de mon lit, me protégeant de la vue des Ikachis qui étaient beaucoup trop occupés par l'odeur du sang qui jaillissait de partout autour. J'étais placée du soir même dans un orphelinat, après toute une série de papiers que mes sauveurs avaient du remplir. Le gouvernement avait très vite réparé le problème, arrivant à chasser les envahisseurs grâce à l'armée sous leurs ordres.

Je grandissais donc sans parents, au milieu de plusieurs enfants qui avaient subis le même sort que moi, tous comptés comme des miraculeux. En grandissant j'étais toujours seule, ne m'approchant pas des autres enfants, surement trop timide pour cela. Et puis un jour, vers mes 5 ans, une petite fille au cheveux blancs du nom de Maria venait d'arriver dans l'orphelinat, elle aussi n'avait donc plus de parents, sa mère étant décédée à sa naissance et son père tué par un Ikachi, lors d'une excursion hors des monolithes. Elle n'était pas très bavarde non plu, mais étonnamment nous avons réussi à nous rapprocher rapidement, étant dans la même chambre. Tout se passait bien, le calme était revenue dans la ville, les Ikachis n'avaient pas attaqués depuis un moment, et Maria ne me quittait plu, étant devenue comme une sœur pour moi. Rien ne venait perturber le peu de bonheur que nous avions réussi à installer parmi nous, jusqu'à ce soir là ...

Deuxième partie : Une nuit effrayante qui pourtant avait bien commencée ...

Ce jour là, nous fêtions l'anniversaire de Maria qui venait d'avoir ses 10 ans, tout comme moi quelques jours plus tôt. Tout l'orphelinat profitait de cette journée pour boire et manger du gâteau, ne se doutant pas de ce qu'il allait ce passer cette nuit. La journée était rayonnante, aucun nuage à l'horizon, jusque vers 21 heures, ou la chaleur de l'été laissait place à un orage violent. Le ciel était noir, et on n'apercevait aucune étoiles. Comme chaque soir, nous allions nous coucher à 22h30, les torrents de pluies battant toujours leurs plein dehors. Une fois allongée, Maria et moi échangions notre phrase du soir.

- Tu dors ?

- Tu sais bien que non idiote ... Tu viens dans mon lit pour ce soir ?

- Ok, pour une fois que l'on échange.

Je sortais discrètement de mon lit chaud, me faufilant dans celui de ma sœur sentimentale pour me blottir contre elle comme chaque nuit, ne pouvant pas dormir sans être dans le même lit.

- Bonne nuit Nee-chan.

- Dors bien Onee-chan.

Nous fermions les yeux après cet échange, dormant rapidement après cette journée qui nous avait faite bouger dans tout les sens. Tout était comme d'habitude, la petite chambre ou nous étions était calme et paisible, sans aucun bruit mise à part celui de nos respirations lente. Nous dormions à point fermés, et quelques heures après avoir sombrer dans un sommeil profond, la porte de la pièce s'ouvrait doucement pour laisser apparaître 6 ombres masculines. J'avais entendue des pas dans la chambre qui me firent ouvrir légèrement les yeux, et paniquer ensuite en voyant ce qui se passe.

- Mar ... ?!

Alors que j'allais prononcer le nom de celle avec qui je partageais le lit, l'un des hommes venait plaquer rapidement sa main contre ma bouche en me sortant hors du lit. Je le regardais tétanisé en essayant de me débattre, voyant des cheveux blancs et son regard rouge qui me glaçait rapidement. Au tour de Maria qui se faisait maîtriser par un autre homme, et endormir aussi vite par un tissu blanc posée sur sa bouche. Je continuais de m'agiter, espérant qu'il me relâche et que je puisse venir en aide à mon amie.

- Du calme, rien ne serre de gesticuler comme ça. Au moins vous ferez de beaux sujets pour mes prochains travaux.

Je le fixais en me demandant de quels travaux il pouvait bien parler, mais on venait m'endormir à mon tour alors que je tremblais de peur sur place.

Troisième partie : Une rencontre effrayante qui pourtant va devenir importante, et changer définitivement nos vies.

Quelques heures plus tard, je me réveillais lentement et avec beaucoup de mal, voyant flou tout autour de moi avant de réaliser que j'étais enfermée dans une cage, avec une simple serviette blanche posée sous mes fesses. Ma vision revenait un peu plus à la normale, me permettant de voir que la pièce était mal éclairée, avec d'autre cage tout autour, appercevant de longs cheveux blancs que je connaissais bien.

- Maria ! Maria ! Réveilles toi ! Maria !

Je secouais les barreaux qui ne bougeaient pas d'un pouce, faisant du boucan pour la sortir de son sommeil, étant encore plus paniquée de ne pas savoir où nous étions, ni qui nous avait emmené dans un tel endroit. Je la voyais bouger légèrement sans pour autant se réveiller, je soupirais lourdement, avant de me calmer un peu, m'asseyant au fond de la cage, la tête entre mes genoux, réfléchissant à la situation. Comment faire pour nous sortir de là ? Et de quoi voulait-il parler quand il a dit "vous ferez de beaux sujet pour mes prochains travaux" ? Je ne comprenais rien ... J'étais perdue et j'avais peur de ce qu'il pouvait nous arriver ... Après une vingtaines de minutes sans bruit, Maria se décidait à se réveiller, parlant d'un langage fleurie comme à son habitude.

- C'est quoi cette merde ... ? Je suis où là ?

- Maria ! Tu vas bien ?! Tu n'as rien ?!

- Onee-chan ?

- Vous ne pouvez pas faire moins de bruit ? Je savais que les petites filles étaient énergique mais quand même un peu de silence !

Malgré que j'avais observé la pièce un peu avant je n'avais même pas remarqué que l'homme de toute à l'heure était présent, se tenant non loin de nos cages qui était l'une en face de l'autre, avec un air froid et mauvais. Je le regardais terrifiée, ne disant plu un seul mot, ne sachant pas ce qu'il pouvait nous faire. Mais malheureusement, Maria n'était pas dans le même état d'esprit que moi et n'était pas du tout en état de coopérer pour la moindre chose.

- Pourquoi on est ici ? Tu nous veux quoi le taré ? Pourquoi on est dans des cages ? Je te le ferais payer si tu nous touches ou si tu fais du mal à Onee-chan !

- Du calme voyons, je vous ai enlevé pour la bonne cause. Et je n'ai jamais vu une fillette de 10 ans parler sur un tel ton. A ce demander quelle éducation vous avez reçu.

- Fermes la et relâches nous !

L'homme ne répondait même pas, esquissant un sourire sadique avant de se mettre à rire. Il était fou ? Maria le menaçait et lui il riait ? En même temps ... Personne ne serait impressionnée par une petite fille d'une dizaine d'année ... Il reprenait ses esprits en replaçant ses cheveux en arrière, sortant de la pièce en laissant la porte ouverte.

- Ken ! Prépares moi celle avec les cheveux bleus, l'autre je la garde pour plus tard.

Mes yeux s'écarquillaient lorsque j'entendais ses paroles, sachant très bien qu'il parlait de moi. Aussitôt, un homme très grand arrivait devant ma cage pour me saisir par le bras, me sortant de là pendant que Maria hurlait pour qu'il me relâche, et moi, je ne disais rien, ne me débattant même pas, ayant l'intuition que cela ne servirait à rien dans tout les cas, j'étais foutue. J'étais traînée dans une sorte de pièce d'opération, complètement blanche et très lumineuse, mon bourreau me forçant à m'allonger sur une table pour m'attacher les bras et les jambes. J'avais peur, mes membres tremblaient mais je n'ouvrais toujours pas la bouche ... Celui qui semblait diriger arrivait près de moi, ayant changer de vêtement, ressemblant à un scientifiques.

- Bien commençons, je vais d'abord l'endormir, si elle gigote tout pourrait être foutu en l'air.

Il posait un masque sur mes lèvres et mon nez à la fin de sa phrase, et je sentais le sommeil me gagner. Finalement, je ne m'étais même pas battue, m'étant complètement laissée faire. J'étais totalement endormie, n'entendant pas ce qu'il se passait autour de moi. Est-ce que j'allais me réveiller un jour ? Rien se passait pendant mon sommeil, mon esprit était noir sans aucune image. Je me réveillais plusieurs heures plus tard, ma tête me tournant, regardant la lumière au plafond, ayant une drôle de sensation dans tout mon corps, comme ci quelques chose avait radicalement changée. Je ne pouvais pas tournée la tête pour regarder si j'étais seule, ma tête étant bloquée par une sangle qu'on avait surement rajoutée pendant mon sommeil. Je refermais les yeux, restant tout de même éveillée, entendant quelqu'un s'approcher.

- Son pouls est normal, nous avons enfin réussi Messieurs ... Bon travail ! Nous avons créé la première Néo qui servira nos projets !

- Ne ... o ... ?

- Tiens et en plus de ça elle est déjà éveillée. Aucun signe défaillant apparent pour le moment. Nous allons te redresser, ne bouge pas.

Ils détachaient les sangles qui me tenaient en place, l'un d'eux passant ses bras sous les miens pour me redresser. Tout mon corps était lourd et j'avais beaucoup de mal à rester redresser, sentant toujours cette sensation bizarre. L'homme qui commandait s'approchait de moi, commençant à m’ausculter avec un air satisfait. Il me regardait dans les yeux avant de me prendre dans ses bras. Pourquoi soudainement me montrait-il de la tendresse ? Je ne le connaissais même pas. Il me relâchait enfin, alors que les autres se serraient la main en se félicitant et je ne comprenais toujours pas ce qu'était un Neo.

- Tu peux te reposer maintenant, nous allons nous occuper de l'autre, je t'expliquais tout plus tard.

Ma tête me tournée encore et je ne répondais pas, l'homme qui était venu me chercher me portait pour me ramener dans ma cage, entendant soudainement une voix familière qui me rassurait à peine arrivait elle a mes oreilles. Je levais les yeux faire ma tendre petite soeur, écarquillant les yeux en voyant son état. Elle n'était plus comme quand je l'ai laissée ... Son regard avait changée ... Sa peau était sale ... Ses vêtements aussi ... Une fois dans ma cage je restais là sans bouger, la fixant en commençant à parler.

- Maria ... Qu'est-ce que tu as fait en quelques heures ?

- Quelques heures ? Ça fait plus de trois semaines que tu es partie ! Qu'est-ce qu'ils t'ont fait tu es bizarre !

- Trois semaines ? ... Je vois ... Et je ne sais pas ...

- Comment ça tu ne sais pas ?! ... Konoha ...

Je ne répondais pas, baissant juste la tête avec le regard vide. Je ne pensais pas que l'opération m'aurait coûtée autant de temps, pensant avoir dormi seulement trois ou quatre heures. Je me mettais au fond de ma cage alors que l'on venait prendre Maria, qui elle se débattait, mais je ne bougeais toujours pas. Je m’effondrais en larme, me demandant ce qui m'était arrivée avant de cracher violemment du sang en tombant à l'avant. Un garde arrivait rapidement ouvrant la cage pour me prendre et me ramener dans une pièce autre que celle où j'avais été opérée, le chef arrivant juste après.

- Elle fait un rejet, ramenez moi le matériel !

On m'allongeait de nouveau sur une table alors que mon sang continuait de couler par ma bouche, me plantant un tuyau dans la gorge en m'endormant une fois de plus. Tout allait très vite, et quand je me réveillais j'étais retournée dans ma cage. Ma nuque me faisait horriblement mal, et je passais ma main sous mes cheveux pour sentir quelques chose sortir de ma nuque. Je commençais à paniquer, ne sachant pas pourquoi je possédais ça, essayant de le retirer en vain. Je me m'étais à pleurer, ayant marre de tout ça, voulant comprendre pourquoi on me faisait subir tout ça, entendant la porte s'ouvrir, et mon porteur ramener Maria qui dormait toujours. Contrairement à moi, elle n'avait pas mis plusieurs semaines à se sortir de cette salle. Je la regardais en reprenant un peu mes esprits, m'approchant des barreaux lentement.

- Maria ... ?

Elle se réveillait quand je prononçais son prénom, me regardant d'un air sombre sans rien dire. Je la regardais un moment avant d'être interrompu par l'homme aux cheveux blancs qui venait entre nos deux cages en nous regardant l'une après l'autre. Commençant son discours ensuite pour nous expliquer la situation.

- Bien, autant vous expliquer maintenant avant que cela ne se déclenche. Vous n'êtes désormais plu des humaines, mais des Néo. Mutant humain et Ikachi. Je vous ai transformées pour vous donner une force et des pouvoirs hors du commun, afin de me servir. Contente ou non, vous n'avez pas le choix. Le hasard a fait que je suis entré dans votre chambre cette nuit là. Désormais, vous allez m'obéir, sinon vous allez mourir. Toi là, Konoha ? Tu as un harnais dans la nuque qui t'injecte une substance qui empêche des hémorragies externe. Tu dois renouveler la dose chaque mois. Maria, en échange de ta mutation tu ne peux plus marcher, je vais essayer de te trouver un fauteuil roulant. Et sachez une dernière chose. Si vous arrivez à sortir d'ici, le gouvernement se fera une joie de vous exterminer. Compris ? ... Compris ?!

- Oui ...

- Et appelez moi maître.

Il quittait ensuite la "chambre" ayant au passage ouvert les cages pour nous laisser bouger comme nous voulions. J'étais perdu par la situation, mais à peine avait-il quitté la pièce que je sortais de ma cage pour aller me blottir contre Maria, comme avant, la serrant contre moi.

- Désolée ... Je n'ai pas pu t'éviter ça ...

- Ce n'est pas de ta faute Onee-chan ... Je ne peux pas t'en vouloir ...

Les larmes coulaient de nouveau, ayant peur de perdre la chaleur que son corps dégageait et qui me rassurer tant dans le froid de la pièce.