La naissance d'un empereur !

Toi, la personne qui se regarde dans ce miroir. Laisse-moi te raconter ton histoire… Oui, tu as très bien entendu. Ton histoire. Allez, écoute.



Tu es née dans cet hôpital. Regarde, tu te trouves dans ce berceau, mais bizarrement il n’y a pas qu’un seul berceau. Il y en a deux. Le tien et celui de quelqu’un d’autre. Ça, tu ne t’y attends pas, mais oui, tu es bien jumeau à une autre personne. Une fille. Serait-ce… Ta sœur ? Je crois bien que oui. Après tout que tu le veuilles ou non, tu ne peux rien y faire. Tu n’es qu’un bébé. Pour des jumeaux, vous ne vous ressemblez pas beaucoup, mais pas grave. J’en suis sûr que tu seras capable d’accepter la différence. [c]

Oh, on a avancé dans le temps. Regarde-toi à tes quatre ans. Tu souris avec ta sœur, bizarrement, vous n’êtes pas avec la personne qui vous a mis au monde. Ni même avec votre père. Bizarre. Ces personnes, tu ne les as jamais vus et pourtant, ils te parlent comme-ci, c’était eux tes parents. Tu ne comprends pas vraiment au début. Pourquoi la dame en face de toi est si différente que celle sur la photo ? Elle a fait quelque chose à ses cheveux et ses yeux ? Tu commences alors à te poser certaines questions, mais bien sûr pour ne pas éveiller le moindre soupçon auprès de ta sœur, tu fais comme-ci de rien.

Six ans et tu montres déjà des capacités étonnantes pour un garçon de ton âge. Oui, tu commences déjà à être intelligent. Tu réussis à parler correctement, réciter une poésie sans problème. Sur tes bulletins, tu es toujours le premier de la classe. Cela ne te choque point, c’est normal pour toi d’être intelligent. Puis, tu remarques que ta sœur, c’est complétement l’inverse de toi. Ses notes sont complétement catastrophiques, mais pas grave. Tu ne lui en veux pas. Après tout, il y a peu de monde qui peuvent être comme toi. Donc de temps en temps, tu lui apportes ton aide. Tu trouves cela normal. Puis tu vois que finalement ces notes augmentent un peu. Bon, de pas beaucoup, mais tu es fier.

Dix ans. Le temps à passer, tu as vraiment poussé pendant ce temps. Ton intelligence n’a cessé de grandir. Pendant toutes ces années, tu as fait preuve d’une immense ouverture d’esprit, tu n’as jamais craqué… Surtout à ce moment… Quand on vous a appris à toi et ta sœur, la vérité. Eh oui, on vous a avoué qu’en fait, vos parents avaient était bouffer par ces horribles monstres qu’on nomme IKACHIS. Ces monstres apparussent lors de la 2° guerre mondiale et qui avait ravagé le Japon tout entier ainsi que le reste du monde. Tu les méprises, tu leur en veux, mais malgré tout, tu continues de ne montrer aucun signe d’énervement ni de craquement. Bon, ta sœur continuait sur ses mauvaises notes, mais tu n’en avais que faire. Du moment que tu pouvais l’aider et qu’elle n’était complètement abrutie, tu t’en fichais de ses résultats et des comparaisons qu’on pouvait vous faire.

Tandis que tu avançais dans ta réussite, elle ta sœur baissée. Elle a même redoublé sa première année de collège, mais bizarrement après ça, elle se mit à vraiment bosser. Elle bosser vraiment dur, tu ne l’avais jamais vu aussi concentrée sur ce que tu lui expliqué. Ses notes grimpèrent en flèche. Elle n’arrivait peut-être pas atteindre les notes que toi, tu avais, mais c’était suffisent pour te faire, sourire et être fier d’être son frère. Vos parents adoptifs sont vraiment fiers de vous. Ils vous offrent presque tout ce que vous désirez. Ta sœur apprend le tir à l’arc, tu en es fier, elle a l’air de bien se débrouiller dans son domaine… Pourtant, c’est à ce moment que tu sens comme un mal-être. De la jalousie ? De l’envie ? Tu ne sais pas… Tu fais mine de rien en l’encourageant, la complimentant, la bichonnant…


15 Ans… Que le temps passe vite. Il est passé à  une de ces vitesses même. Tu es au lycée, tu es entouré de ce qu’on pourrait dire « amis ». Tu es fier de toi en permanence. En classe, tu excelles dans tous les domaines. Jamais une note en dessous de la moyenne. Mahiru aussi était plutôt bonne en cours. Tu n’avais même plus besoin de l’aider, elle se débrouiller seule, comme une chef. Tu continuais de l’encourager pour qu’elle se surpasse. Puis vint ce jour…

Tu es dans ta salle de cours tranquillement. Tu regardes par la fenêtre, car tu trouves le cours inintéressant. Ce que dit le prof, tu l’as déjà entendu, lu, appris. Les cours sont devenus ennuyants pour toi. Au loin, tu vois quelque chose se rapprocher du lycée, une émeute ? Non… Tu n’as qu’à peine le temps de cligner des yeux qu’une explosion se fait entendre. Tu entends des élèves criées dans tous les sens. Une odeur de cramer se fait sentir dans les couloirs, mais le professeur en face de toi vous dit de rester calme et de respirer. À peine n’eut-il le temps d’ouvrir la porte qu’il fut propulsé contre un mur. Il s’était écrasé contre le mur comme un moustique. Tu regardais le corps décomposé de ton professeur, le hurlement des élèves te briser les tympans. Tous ceux dans la salle pleurée, criée. Le monstre se jeter sur tous les élèves. Les écrasants, les dévorants, jouant avec eux. Tous les élèves de ta classe étaient morts. Tu étais le seul survivant. Et là, face à toi, ce titan colossal. Tu le fixes, il fait des bruits étranges et s’approche lentement de toi. Tu recules alors jusqu’à la fenêtre. Tu as peur. Tu es terrifié. Tu trembles, mais d’un coup… Tout s’arrête, tes tremblements, ton cœur reprend un rythme normal. Puis là, tu affiches un énorme sourire. Tu n’as plus peur. Ces autres choses. Tu es excité. Le géant de pierre face à toi lève le poing en poussant un énorme cri. S’en est finit de toi, mais tu continues de sourire. Tu n’as donc aucun regret. Puis alors qu’il abat son poing, tu réussis une petite roulade en avant. Un autre hurlement de sa part, ce fait entendre. Il va réitérer son coup, mais cette fois, aucune échappatoire n’est possible. C’est donc ainsi que ta vie va se finir ? Toi Akane Ishiguro ? Non, je ne crois pas… C’est alors à ce moment que deux balles traversèrent la fenêtre pour foncer directement sur le golem, ce qui le fit reculer. Tu regardes le golem qui pousse un autre cri plus fort que les autres. D’un coup, deux autres golems surgirent dans la pièce. Trois ?!!!

Chance de survie normalement, zéro. D’un coup, deux hommes arrivèrent par les fenêtres en les brisants. L’un était plutôt grand avec des cheveux bruns et l’autre, plutôt petit avec les cheveux blonds. Le grand brun souriait en te regardant. Tu ne comprenais pas le sens de son sourire. Ce n’est pas grave, tu ne souris pas toi, tu le dévisages simplement. Il se tourne de nouveaux vers les golems puis il te lance un flingue que tu rattrapes de justesse.

-Tu sais t’en servir j’espère.

Il ne te laisses même pas le temps de répondre qu’il se mit à tirer sur les golems. Ces derniers essayés d’esquiver sans grande réussite, mais contrairement au brun, le petit blond se jeta délibérément sur les golems. Il vint alors planter un petit couteau dans la chair même du golem qui hurlait. L’autre golem s’apprêtait à mettre un coup-de-poing au blond pour le faire dégager de son pote, mais tu te mets à lui tirer dessus. La chose de pierre se précipita vers toi, mais heureusement qu’il était lent, tu n’eus pas beaucoup de mal à esquivé et continuer tes tirs. Pourquoi tirer te rendait-il si heureux ? Tu continues, mais tu rends vite compte que tu es à court. Ces alors que lorsque le golem va t’attraper pour te bouffer, qu’il se retrouve cloué au sol, commençant à grogner. Le blond se lève, retirant son couteau du golem et il me fixe dans les yeux.

-Tu n’as pas peur ?

Tu continues de le dévisager ne répondant pas. Tu lui balances le pistolet en haussant vaguement les épaules. Tu ne prends même pas la peine de les saluer que tu empreinte la porte encore intacte pour sortir. Et là, devant toi. Le couloir encore un peu enflammé, des corps, de nombreux corps. Tous dans différent état. C’est triste. Tu fermes les yeux puis tu les réouvres quelques secondes après. Tu avances droit devant toi, enjambant les cadavres de tes anciens compagnons. Soudain, quelque chose s’agrippe à ta jambe, tu tournes ta tête et vois le visage de celui qui était ton ancien meilleur ami. Il sourit à moitié, son corps à moitié ensevelis sous la pierre. Tu viens t’accroupir devant lui et le regarde.  

-Dieu merci, tu t’en es sorti… J’espère que tu vas bien…

Tu continues de le fixer de tes grands yeux rouges, un petit sourire orne ton visage et tu finis par te lever en haussant de nouveau les épaules. Il t’attrape de nouveau la jambe, tu pousses un petit soupir avant de venir écraser son bras avec ta main.

-Ne me touche pas. Si tu t’es fait avoir, c’est de ta faute, pas celle des autres. Continue de prier ton soi-disant dieu, tandis que moi, j’avancerai. Meurt en silence et espère aller au côté de ce dieu que tu aimes tant, misérable insecte.

Tu donnes un coup de pied dans son bras comme pour le dégager et tu te remets à marcher. Tu l’entends gémir de douleur.

-Akane ??? Qu’est-ce qui te prend ?

Tu te tournes vers lui avec un immense sourire comparable à celui d’un démon. Tu plisses un peu le regard et finalement, tu poses ta main sur ton torse.

-Moi, il ne me prend rien du tout, je deviens juste celui que j’aurai dû être plus tôt. Aller, bye. Tu lui fais un signe de main avant de te retourner et partir.

Tu lui fais un signe de main avant de te retourner et partir. Tu laisses alors ce jeune homme mourir. Ces choses, les Ikachis, ils sont vraiment horribles. Rien que d’y repenser, ceci te donne des frissons. Mais bon, voilà une bonne chose. Tu es finalement sorti victorieux aujourd’hui et tu es même étonné de voir des survivants. Pas beaucoup, mais pas grave. En fait, il n’y en avait pas que trois… Ils étaient plusieurs… Ils ont ravagé presque la moitié de la ville. Tss, quelle bande d’enflures de se vanter d’avoir les meilleures défenses du monde.

Le temps passa. Bien évidemment, tu n’as jamais parlé à personne de ce qui s’est passé au lycée. De toute façon, à quoi bon ? Rien. Qu’est-ce qu’il pourrait y faire ? Rien non plus. Tu es aussi devenu distant, même très distant. Froid. Même ta petite sœur, tu ne voulais plus la voir. De toute façon à quoi bon. Seules les personnes pouvant te tenir tête sont autorisées à te parler et encore, tu en connais si peu… Même avec tes propres parents adoptifs, tu te montres froid. Du moment qu’ils ne te dérangent pas dans tes études, tu ne leur prêteras guerre attention. Ta sœur avance dans l’armée, elle progresse, mais tu t’enfiche. Tu n’as que faire des gens qui t’entourent, tu dois préparer ton show, ton coup le plus grandiose, le plus génial, le plus intelligent, ce magnifique coup d’état contre le ministre de l'Intérieur. Tu as sûrement raison, tu dis que ce monde doit changer et que pour ça, il faut le détruire pour en refaire un meilleur. Soit !

Tu atteins les 23 ans et oui, une fois de plus le temps est passé très vite. Tu n’as même pas eu le temps de souffler entre les études, l’entraînement et la préparation du coup d’état. Presque tout est en place. Ta sœur à avancer de rang dans l’armée, elle est presque connue de tous. Tss, tu t’en fiches, même pas besoin de la féliciter pour servir un monde qui de toute façon finira par périr. Mais là, le plus important, c’est de trouver des alliés. De puissant allié, que tu pourrais utiliser à ton avantage. Que dis-tu. Des alliés ? Non, juste des pions. Aller, c’est partit pour cette recherche et s’il le faut… Si ta sœur se met entre toi et ton coup d’état, tu le sais très bien… Tu devras la tuer.

© ASHLING POUR EPICODE