World's Prey
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Déconseillé au moins de 16 ans !
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 Le dirigeant de Tokyo vous dit tout !

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Kamasen Kantaro

Kamasen Kantaro


Messages : 1
Date d'inscription : 13/07/2015

Le dirigeant de Tokyo vous dit tout ! Empty
MessageSujet: Le dirigeant de Tokyo vous dit tout !   Le dirigeant de Tokyo vous dit tout ! EmptyDim 19 Juil - 15:55


KANTARO KAMASEN


Nom
► Kantaro.
Prénoms(s)
► Kamasen.
Âge
► 54 ans.
Sexe
► Masculin.
Origine
► Japonais.
Groupe
► Gouvernement.
Métier
► Président du Japon.
Orientation sexuelle
► Hétérosexuel.
Situation Amoureuse
► Veuf.
Situation financière
► Riche.
Personnage sur l'avatar
► King Bradley – Fullmetal Alchemist.
Autre
► A deux filles, Kurumi et Kokoro.


Aspect Psychologique



Kamasen est le dirigeant du Japon, oeuvrant d'une main de fer, son coeur n'en reste pas moins taillé dans un minerai bien plus noble. Fort de son caractère, lorsqu'il porte sa casquette de dirigeant il est assez rude et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il n'est pas fermé aux proposition, mais il donne l'air de toujours garder ses positions, il est un homme réfléchis et remet toujours en cause ses actions et les futurs plan qu'il peu avoir. Fervent défenseur de son pays, il cherchera à le protéger corps et âme de tout dysfonctionnements, son travail acharné démontre bien sa motivation et effraie parfois un peu les autres membres du gouvernement qui ont tendance à ne pas trop s'imposer pour ne pas brusquer l'ordre des choses.

Quand il n'est pas à son travail, c'est un tout autre homme, quelque peu blagueur et surtout très agréable, Kamasen à un réel sens attachant. Grâce à ses filles et sa femme, il a pu développer ce coté un peu mielleux qu'il a avec les personnes qu'il aime, bien que cela ne soit qu'une façade, puisqu'au fond de lui il reste très analyste et stratège, rien ne lui échappe, et cela lui sert dans la vie de tous les jours. Que ce soit remarquer un problème, ou repérer les envies de ses filles avant même qu'elles ne pensent à les demander. Toujours à l'écoute, il est aussi une bonne oreille pour le moindre soucis, mais n'est en revanche pas un bon psychologue. Il dit souvent ce qu'il pense, à cause de ses différents grade, et cela en toute impunité, que ça plaise ou non et à qui que ce soit. La seule exception ce sont ses filles, ses proches arrivent tout de même à voir une certaine retenue lorsqu'il parle à ses enfants, pour ne pas les vexer ou les brusquer, sans doute.


Aspect Physique



Impressionnant est le mot adéquat pour le décrire en quelques syllabes. Mesurant un peu plus d'un mètre quatre vingt, il est très développé physiquement, les années de services et d'entrainement étant effective même aujourd'hui. Son corps étant couverts de multiples cicatrices, il n'en est pas moins résistant mais usé avec le fil des années. Son visage, quant à lui, possède des traits assez dur. D'inévitables rides marquent son visage à plusieurs endroit, et ce qui choque le plus reste son oeil manquant qu'il recouvre par un bandeau. N'ayant aucune difficulté pour se mouvoir malgré cette perte, il n'en reste pas moins épuisé plus rapidement du fait qu'un seul de ses deux yeux ne fonctionne. Sa coupe, très règlementaire et sombre, laisse supposé qu'il est resté dans les anciens codes de l'armée. Sa moustache durcit un peu plus son visage et lui donne tantôt un air plus grave, tantôt un air plus joyeux, cela dépend de son humeur. Sa voix sombre est aussi une des choses qui peut déstabiliser les plus simples d'esprit. Il porte souvent son uniforme militaire lorsqu'il doit exceptionnellement partir sur le terrain, le reste du temps il arbore ses habits de cérémonies, ne voulant pas renier qu'il est un soldat à la base et non pas un politicien, controversant souvent ce qu'ils tentent de décider, ne trouvant pas les mesures adaptées. Il porte en permanence sur lui son épée, qui fut baptisée "Aile embrasée", et son pistolet à plomb qu'il tient depuis son premier entrainement, un pistolet d'époque qui tient plus de symbole que d'arme efficace. Pour ce qui est des aptitudes de combat, il est fort mais rapide, l'agilité n'est pas son plus grand atout, mais il est assez vif pour contrecarrer la plupart des attaques qu'il pressent.


Histoire



Je m'appelle Kamasen Kantaro, je suis né comme toute personne vivant sur cette terre, et mourrait comme n'importe quel autre individu. Certe mon titre est prestigieux mais je ne suis pas arrivé à la tête du pays comme par enchantement, et si je vous révèle mon passé en ce jour c'est uniquement par obligation, sachez le...

Je suis né et ai vécu mon enfance dans la sombre brise qu'à laissé la guerre... De ma plus jeune enfance, je me souviens surtout des cours qu'on me donnait à l'école, des quelques évacuations dont on me parlait, de l'actualité sur les monstres, ainsi que les plusieurs discussions entre mes parents. Ma mère pleurait souvent, je ne comprenais pas pourquoi elle pleurait quand j'étais petit, elle disait que Papa ne devait pas partir, qu'il ne reviendrait jamais, que c'était la faute des Américains ou quelque chose comme ça. Je n'avais pas trop de connaissances en géographie à cet age, mais j'avais entendu que ce continent avait été réduit en cendres par les monstres. Je n'oublierais pas ce jour, un jour d'hiver ou je venais d'avoir 10 ans, mon père qui était soldat dans l'armée avait été envoyé pour venir en aide aux villageois hors de la capitale. Ma mère avait une fois de plus insisté pour ne pas qu'il y aille, mais rien n'avait pu changer son avis, mon père était un homme bon, il voulait aider tous ceux qu'il pouvait. Trois mois après son départ, des hommes haut gradé de l'armée sont venus pour nous annoncer sa mort, ma mère était terrassée.

J'étais triste, naturellement, mon père était beaucoup pour moi, cependant il m'avait bien apprit une chose : Quoi qu'il arrive, il ne faut jamais baisser les bras et toujours se battre. Alors je me suis battu, pour ma mère et pour moi. Je souriais toujours pour lui faire plaisir, je l'aidais dans les tâches ménagères, je travaillais bien à l'école, pourtant elle ne pouvait pas se retenir de pleurer à chaque fois qu'elle était dans sa chambre, toute seule. Je ne pouvais rien faire de plus que tout cela, alors je me donnais à fond dans mes études. Onze années après avoir appris la mort de mon père, je brisais ma mère, ruinant tout le travail que j'avais fait jusqu'à aujourd'hui. La plupart des mères sont toutes dévastées quand leur enfant décide de prendre son indépendance, mais la mienne le fut encore plus lorsque je lui apprenais que je voulais marcher sur les traces de mon père. Elle me voyait déjà mort alors que je n'étais pas encore engagé, elle tentait de me retenir par tous les moyens possible. Je voulais savoir, savoir pourquoi mon père était mort, pourquoi est-ce qu'il était allé aussi loin pour des inconnus, je voulais savoir et comprendre qui il était car je n'ai pas eu le temps de vraiment m'en rendre compte. Je préparais ma valise, après réception de mon courrier d'acceptation au sein de l'armée, partant pour le camp d'entrainement à l'Est.

N'ayant que mon courage comme bagage, sans aucune connaissance des rudiments de l'armée, je commençais en bas de l’échelle, dans un corps d'armée dont je me souviendrais toujours, nous étions la sept cent neuvième escouade du second régiment d'infanterie de l'armée impériale. J'avais vingt soldats avec moi, et nous étions commandés par un seul homme qui recevait des ordres d'un autre homme qui lui même recevait des ordres, c'est la chaîne hiérarchique militaire qui voulait une telle organisation. L'entrainement était rude, et ne dura que deux petit mois, nous étions épuisés chaque jours, notre honneur nous empêchait d'abandonner quelle que soit la difficulté, même les femmes se battaient bec et ongles. Nous nous moquions parfois d'elles avec mes collègues, mais nous avions tout à leur envier. Une fois l'entrainement terminé, nous étions ensuite jaugés pour connaitre nos aptitudes. Acharné, je voulais décrocher une place de prestige, redoublant d'effort m’entraînant même quand cela n'était pas nécessaire, je réussissais à être bien lotis dès mon arrivé dans un groupe bien défini.

Lieutenant Kantaro, tel était donc mon nouveau grade, j'étais un des plus jeunes lieutenant, il faut l'avouer. Cependant, je me fichais de mon age et encore plus de celui de mes collègues. La fin de l'entrainement ne voulait pas pour autant dire que nous étions en vacances, très rapidement, il nous fut crucial de commencer à faire des manœuvres fictives pour nous exercer. Au début, j'avais du mal à commander mais avec le temps, je comprenais quel était mon rôle et celui de mes hommes, ce n'est pas facile de diriger des personnes qui pouvaient parfois avoir le double de mon age, mais il le fallait pour le bien de l'humanité. J'étais un peu une sorte de justicier, ou un fervent exorciste qui voulait éradiquer les Ikachis, les enseignements de l'armée était en tout cas dirigés de cette manière, nous étions tous des héros qui devaient sauver le Japon. Le 14 Août 1972 nous faisions notre première mission sur le terrain, une vrai mission...

J'avais reçu mes ordres au matin, avant que le soleil ne se lève, puis une fois que ce dernier pointait ses rayons, nous étions prêt à partir, moi et mes neuf hommes. Nous étions proches du monolithe du nord, le verseau, notre objectif était clair et précis, nous devions éliminer des Ikachis et récupérer des cœurs pour les scientifiques, je ne comprenais pas vraiment quel était le but de cette opération, mais j'avais appris à obéir aveuglément à ce que l'on me demandait, je réfléchissais tout de même à chaque fois puisque c'était mon devoir. Arrivé sur les lieux, la mission était plutôt simple, nous étions équipé en conséquence pour luter, des fusil à balle de plomb pour la plupart de mes hommes, deux d'entre eux portaient une mitrailleuse, j'avais pour ma part un pistolet ainsi qu'une épée avec un revêtement en plomb. J'étais particulièrement habile au corps à corps, c'est pour cela que j'avais opté pour ce genre d'équipement, mais aussi parce que le prestige de mon rang m'obligeait une certaine stature même sur le terrain. La mission se déroulait parfaitement, notre armement venait facilement à bout des Ikachis, un des membres les plus jovials du groupe s'amusait à compter les scores, quelque chose de plaisant qui apportait une touche d'humour.

Ils étaient tout de même une bonne quarantaine, ces monstres, mais nous nous étions bien battu, sans l'ombre d'un doute. Nous étions en train de récupérer les divers organes de ces choses, je dois avouer que cela m'avait tout d'abord écœuré, comme la plupart des autres hommes. Je faillis avoir des nausées mais je devais me retenir pour montrer l'exemple. Alors que nous avions presque finit, un malheur arriva, un malheur qui m'a apprit aujourd'hui à agir des plus rapidement... La forêt nous donnait un couvert appréciable, mais nous empêchait de voir également, et un hurlement se fit entendre au loin, un hurlement qui venait de la radio d'un des cadets...

« CANONIER !!! »

Je n'eus pas le temps d'ordonner à mes hommes de courir loin des corps des Ikachis, pourtant ils le firent, sauf Isashi. Les Ikachis de type canonniers dans la montagne venaient de tirer un barrage sur l'endroit de la mort de leur congénère, il ne suffit que d'un seul touché pour provoquer la panique... Son corps avait été arraché, il n'en restait que la moitié. Je demandais d'ouvrir le feu pour effectuer un tir de dissuasion en direction  de la montagne, nous devions vite nous dépêcher de fuir d'ici, le prochain barrage n'allant pas tarder. Je courrais vers mon défunt subordonné pour récupérer sa plaque, tout ce qu'on pouvait lui rendre comme service était un devoir de mémoire... Nous courrions comme des sauvages jusque l'orée de la forêt, il nous était impossible de combattre dans ces conditions, mais des Ikachis nous attendaient plus loin... Nous nous pensions mort... Je donnais toujours mes ordres avec un professionnalisme sans égal, si mes paroles n'étaient pas claires nous avions toutes nos chances de mourir. La traversée de la forêt semblait durer des heures alors qu'elle ne fut que d'une poignée de minutes, je me battais autant que mes hommes, ouvrant la marche d'une course folle. Je ne savais pas si c'était la fureur de la vengeance qui s'était emparée de mon esprit, mais je ne supportais plus la vue de ces abominations. Je les tuais, les unes après les autres, je ne savais absolument pas comment je pouvais faire de telles choses. Je sauvais deux de mes hommes ce jours la, alors qu'ils étaient voués à un destin funeste, le convois de transport ainsi que la zone d'influence du monolithe étaient proche, l'espoir revenait sur notre visage alors que nous revenions dans cet endroit. Aucun soldat ne rejoignait Isashi ce jour là, il fut le seul, nous pleurions sa mort serrer dans les étroites places du camion qui nous servait de porte d'extraction.

Mon action fut remarqué ce jour là, nous avions la cargaison demandée, bien que quelques cœurs manquaient. Le fait que j'ai sauvé mes hommes de la situation des plus chaotiques et que j'ai su honorer la mémoire d'un de mes soldats en mettant ma vie en jeu témoignait de mes compétences. C'est ainsi que je recevait une promotion sous condition, je devais la recevoir une fois mon entrainement de la base du Nord terminé. Pourquoi la base du Nord ? Elle était celle où les élites de l'armée voyaient le jours. Ma nouvelle formation dura pendant deux ans entiers, nous étions formés comme des militaires d'exceptions, nous allions jusqu'à mener des actions qui étaient suicidaires, notamment l'épreuve de confirmation. La toute dernière épreuve était la plus dangereuse de toutes. Nous étions partit vivre pendant une semaine entière dans les terres conquises.

Il est dit, dans la plupart des cours que nous recevons à l'école, que le temps moyen de survie en solitaire dans les terres conquises ne dépasse pas une demie-heure. Pourtant, lorsqu'on est membre d'une troupe organisé, ce temps s'allonge énormément, à certaines conditions malheureusement. Nous ne nous arrêtions jamais plus de trente minute pour reprendre nos forces et dormir pendant des temps plus que court. Nous ne mangions jamais tranquillement ni même suffisamment pour nous donner une quelconque force, nous étions les proies dans ce monde... Nous restions dans une zone plus ou moins sécurisée, nous n'allions jamais à plus de vingt kilomètres des monolithes. Cette semaine éprouvante s'est terminée par un choc digne des titans... Je n'étais encore que Lieutenant, certes avec un fort potentiel, mais jamais je ne pensais le voir... Le Phœnix... Beaucoup en parlaient, principalement il s'agissait de discussion et d'histoire à faire peur aux enfants, mais nous l'avons vu,  il existait réellement.

Nous tentions alors une manœuvre inespéré, nous voulions avoir plus d'information sur cet monstruosité sans nom. Il s'agissait d'un Ikachi unique, aucun ne pouvait lui ressembler, qui sait ce que nous aurions pu apprendre de lui ? De mon point de vu, il faisait au moins la taille de deux fois la tour de Tokyo, c'était impressionnant, nous avons réussis à nous rapprocher de lui qu'à mille six cent mètres de distance environs, il était entouré d'une énorme colonie d'Ikachis. Nos ordres étaient donc d'en apprendre plus sur lui, et si possible de le tuer, c'est ainsi que le dernier jour fut le plus chaotique. Nous tentions de nous rapprocher en détruisant des Ikachis, seul un d'entre eux nous avait vu, et pourtant toute ces bestioles ont décidées de nous foncer dessus, nous avions opté pour une tactique très économique, le principe était de ne garder les munitions que pour détruire les menaces directes. Je savais très bien me battre avec mon épée, j'en tirais le meilleur d'elle même à chaque action, le sniper de notre équipe, très compétent, savait débusquer les types canonnier pour les éliminer avant le moindre tir de leur part. Tous se déroulait plutôt bien jusqu'à ce que les Ikachis les plus grands n'arrivent, comme les types Egide. Forcé d'abandonner, nous comptions nous enfuir de manière sécurisée, nous avions décimé une bonne centaine d'Ikachi, mais le plus important, le plus distant, le roi de cette jungle, était en train de nous observer. Je me rappelle encore sa gueule s'ouvrir d'un grand coup avant de projeter vers nous une flasque d'un liquide étrange et enflammé. Notre transport fut réduit en cendre, nous comprenions notre erreur, cela était catastrophique, personne ne le faisait, alors je me chargeais de décrocher la radio qui était accroché au dos d'un de mes compagnons.

« Ici le Lieutenant Kantaro ainsi que la huitième division en formation Elite. Nous demandons une extraction d'urgence aux coordonné approximatives de 452-362 de toute urgence. Nous avons le Phœnix en visuel, nous ne pouvons te... »

Le zèle venait de me coûter cher, moi qui pensait faire ma petite discussion tranquille avec mes supérieurs, il fallut que notre porteur de radio se fasse éventrer par un des Ikachis tombé il avait quelques instants devant lui, arrachant le fil de radio que je tenais, je plantais mon épée dans la tête de la créature qui bougeait encore. Je perdais au fur et à mesure mon sang froid, alors que cet homme était en train de mourir en m'implorant de le sauver. Je ne pouvais pas le faire, il n'avait plus qu'une seule jambe à cause de l'autre monstre qui l'avait accroché, je ne pouvais prendre que sa radio, arracher sa plaque, et rentrer mon épée dans son cœur avant qu'il n'arrête de respirer et de trembler, mes collègues étaient choqué de mon acte, mais je voyais que la plupart comprenait, la radio sur le dos, je ne pouvais maintenant recevoir que les instructions des supérieurs que j'avais contacté.

« Huitième division ici Base. Nous n'avons pas bien compris quel était votre visuel mais un hélicoptère vous attendra en 440-361 dans cinq minutes, terminé. »

Cinq minutes qui semblaient devenir cinq heures... Les balles fusaient, les tir hasardeux se faisaient entendre derrière nous, nous devions être à l'heure, ni en avance, ni en retard. Arriver trop tôt signifierais amasser les Ikachis sur la zone d'extraction, et être en retard mettrait en danger les pilotes vis-à-vis des attaques à distance... Nous n'avions pas le choix, alors que nous étions si unis jusque maintenant, nous étions forcé d'abandonner ceux qui ne pouvaient pas nous suivre. La horde était de plus en plus grande, à moins que ce ne soit que l’adrénaline qui me faisait cet effet, mais les bruits étaient si nombreux et puissant que je n'arrivais pas à tous les dissocier. Je ne sais plus si nous étions à l'heure sur le point d'extraction, mais l'hélico était là, il se posait à peine que nous sautions dedans. Je me saisissait d'une mitrailleuse lourde de l'hélicoptère pour la déployer et tirer comme un dément sur les Ikachis au loin, et surtout les types canonnier que je voyais. Le Phoenix était quant à lui en train d'ouvrir de nouveau la gueule, je savais bien ce qu'il allait faire, rien ne pouvait l'arrêter.

« Il va tous nous cramer ! Vire a droite ! Vite ! »

Je ne savais même plus ce que je disais, j'essayais simplement de donner des ordres un peu aléatoire devant une menace dont j'ignorais tout, cette menace qui me faisait peur. Je me mettais à vider le chargeur restant de la mitrailleuse sur un des coté de ce que je pensais être le cou du Phénix, ce qui lui faisait tourner la tête dans une direction plus ou moins voulue. L'hélicoptère fit un virage très brusque, je faillis passer par dessus bords sans même comprendre, mais par chance j'avais su me reprendre, nous avions réussis à éviter la gerbe de feu du Phénix, nous étions à présent tous sauf, je prenais le temps de compter combien de mes compagnons avaient réussis à s'en sortir. Sept, nous n'étions plus que sept, par chance j'avais réussis à récupérer la plaque du premier tombé, cela dit je n'avais même pas vu les autres périr, je n'avais pas le commandement de la troupe, mais je me sens tellement responsable de ne pas avoir agis pour eux... A l'inverse, j'avais tout de même réussis à sauver cet hélicoptère, je ne savais pas trop si je devais être fier de mon action, ou désolé des précédentes.

Arrivé au centre de formation, tous nous acclamaient, nous accueillaient avec ferveur, personne de la huitième division n'avait le cœur à faire la fête, nous pleurions notre incapacité, le choix de notre chef de troupe. D'ailleurs, celui-ci fut mis en examen pour son ordre suicidaire que de nous attaquer à un des Ikachis unique avec une troupe aussi petite, à l'inverse, on me proposait une promotion de choix. Je devais déjà prendre deux grades à cause de ma formation passée avec succès, mais pour mon acte je recevais un prestige encore plus grand. Mon titre avait de nouveau changé, à présent tous les membres de la Caserne m'appelaient "Mon Colonel" et même ceux qui étaient jusqu'à présent mes supérieurs étaient devenus mes subordonnés. Je ne comprenais pas trop pourquoi j'avais progresser aussi rapidement dans la chaîne hiérarchique, mais je prenais toujours mon métier à cœur. J'avais enfin compris ce que voulait mon père depuis tout ce temps, se rendre utile pour son pays, protéger, faire en sorte que plus personne ne meurt, qu'on fasse le maximum pour reprendre nos territoires perdus.

A force de missions, je finissais par être de plus en plus connu en devenant une sorte de symbole pour tous les corps de l'armée présents et actifs, je me faisais féliciter par le dirigeant actuel du Japon et décoré par le général d'armée. En quelque sorte, j'étais fier de ce que je devenais malgré les blessures et les entraînements nécessaires pour y arriver, et je dois avouer qu'avec le temps j'aimais me blesser... Il y avait une infirmière qui ne me rendait pas indifférent, elle s’appelait Sayaka, elle m'avait sauvé la vie une fois, alors que je pensais mourir, à moins que je jouais un peu plus la comédie ce jour la, je ne savais pas trop. De fil en aiguille, je suis tombé amoureux de cette belle femme, et elle me rendais mon amour comme n'importe quel couple heureux, ainsi j'avais une raison supplémentaire de revenir vivant à chaque mission et de donner le meilleur de moi-même. Alors que j'arrivais à mes trente trois ans, ma femme accouchait de notre premier enfant, une fille que nous appelions Kurumi, cette petite était si fragile, j'avais peur de la casser ou de lui faire mal, moi et ma force de brute. Ne connaissant que la guerre et la force, j'avais du mal à être doux avec ce qui m'entourait, mais avec le temps, je finissais par être ce qu'on appelle couramment un "Papa gâteaux". Toujours prêt à protéger mon enfant et le rendre heureux, tant que l'armée me le permettait.

Je montais en grade une nouvelle fois trois ans plus tard... Voilà que mes effort et mes prouesses ont pu faire de moi un général d'armée. J'étais le premier étonné de cette nouvelle. Mes exploits se contaient partout, tous semblait me voir comme un exemple, ma monté hiérarchique était surprenante, et il semblerait que je sois le militaire le plus compétent pour diriger à l'avenir tous les soldats. Pourtant, j'aurais refusé volontiers si je savais ce qui allait m'arriver ensuite... Trente huit ans, notre deuxième enfant, à Sayaka et moi, naissait ensuite, mon travail me prenait de plus en plus de temps, je ne pouvais pas vraiment m'occuper de mes enfants et encore moins de ma femme. Le temps passait, je ne faisais que moins attention à ma famille, jusqu'à ce jour fatidique, un jour où je fus appelé d'urgence, les Ikachis avaient passés la barrière des monolithes. Je fus dépêché en grande pompe, ma famille se trouvait la bas, je devais les aider, ma position faisait que j'avais le droit à des transports privés plus rapide que ceux des civils normaux, arrivant sur place en mois de dix minutes. Les Ikachis avaient progressés et ils étaient arrivés jusqu'aux premiers bâtiments, ce n'était pas la première fois que ce genre de choses se passait, la solidité de nos murs était entachée.

Je me devais de sauver tous ces civils, j'avais convié l'élite de la garde avec moi, la petite trentaine d'Ikachis était compliquée à abattre, en temps normal cela aurait été simpliste, nous connaissions le terrain de la bataille, mais en ville le rapport de force n'était pas pareil. Je cherchais mes filles avec une certaine ardeur, je faisais des erreurs, des imprudences. J'arrivais alors dans le bâtiment où elles devaient se trouver, en extérieur, pour enfin trouver mes deux filles, je n'avais pas réellement eu le temps de leur faire comprendre, je devais m'enfuir avec elles. Une explosion survint, je fus soufflé, protégeant mes filles, Kurumi fut tout de même blessée à la jambe à cause de moi, je remettais mes filles à un cadet qui était présent. Je ne devais pas être obstrué par quoi que ce soit, deux types chevalier se profilaient devant moi... Le combat était rude, presque impossible seul, mais j'avais hurlé l'ordre au cadet de mettre nos filles en sécurité avec ma femme à Taito, je devais les retenir pour attendre les renfort. Mais emporté par le feu du combat j'avais réussis à m'en sortir sans trop de casse, mon oeil gauche venait de subir un sacré coup, entaillé par une attaque d'un de ces chevaliers, sous les yeux d'un de mes subordonné qui était venu à mon aide. Je souffrais, pourtant je voulais par dessus tout revoir mes filles et ma femme, me faisant oublier toute autre chose, une fois la sécurisation de la zone faite je retournais au centre pour retrouver ma famille.

Quelle fut ma surprise de voir que ma femme et mes filles n'étaient pas à la maison, je ne sais pas trop ce qu'il s'était passé ce jour là, mais mon instinct me dictais quelque chose de grave, une simple intuition qui me glaçait le sang. Par le passé des choses me faisaient peur, mais jamais je n'y avais cru, je me voilais la face. Je fonçais alors comme un dément vers le bâtiment du gouvernement, courant jusque dans le couloir du bureau du dirigeant du Japon, mon unique supérieur à présent. Des gardes étaient présent dans ce couloirs et avaient tous un air hébété de me voir ainsi débarquer, je leur ordonnaient de me laisser passer, aucun d'eux ne voulu écouter mon ordre, même en le réitérant sur un ton menaçant. C'est ainsi que je comprenais totalement, le dirigeant était en danger, une rébellion se préparait, j'enfonçais les défenses en frappant tous ces hommes avec le fourreau de mon épée, ils ne pouvaient rivaliser avec ma technique et mon entrainement régulier, enfonçant la porte pourtant sécurisée du bureau, et c'est ainsi que je trouvais ma femme ainsi que mes filles... Je ne comprenais rien, mes yeux s'écarquillaient, je ne pouvais plus rien comprendre de toute manière, je voyais ma femme derrière un pistolet civil ainsi que mes filles attaché sur une chaise. Le dirigeant du Japon était visé par ma femme, c'était quelque chose de certains...

Je ne savais pas quoi faire, je discutais avec ma femme, un échange vif et peu structuré, nous étions en train de discuter comme des sourds alors que nos filles pleuraient et que le dirigeant ne savait plus quoi faire de la situation. Ma femme balbutiait des choses insensées sur le fait que les Ikachis étaient notre punition divine, qu'ils devaient tous nous éradiquer pour que tout recommence, j'avais déjà entendu de telles sornettes alors que j'avais mené diverses opérations secrètes. J'avais un semblant de contrôle sur la situation, quand elle se mit à pointer le pistolet sur moi, c'est à ce moment ou je me disais qu'elle s'était rapproché de moi uniquement pour arriver à faire ce genre de choses, mon esprit s’embrumait, mais je ne pouvais rien faire.

« Si tu dois tirer sur quelqu'un, alors fais le sur moi... J'ai commis des fautes, mais ne laisse pas le pays en pâtir pour autant. »

C'est une des seules phrases dont j'eus pu me souvenir, le restant étant bien trop flou, alors qu'elle commençait à dire des choses stupides sur les militaires, sur le pays, sur les Ikachis, les monolithes, la prophéties, j'attendais le bon moment. Elle n'était plus ma femme, elle venait de tourner le pistolet vers les filles en se mettant à pleurer comme une personne ayant perdue tout ce qu'elle avait. "Et si elles meurent, tu pense que cela changerai quelque chose pour..." Sa phrase n'avait pas été terminé que je dégainais mon épée, venant l'entrer avec force à travers son corps, visant un point vital, je venais d'infliger un spectacle macabre à mes filles, mais aussi et surtout je venais de sauver le Japon, j'en avais la certitude... Très vite, je contactais une ambulance pour prendre en charge ma femme et mes filles, surtout Kurumi, qui avait eu une étrange blessure au niveau de la jambe, plus grave que celle de tout à l'heure. Je ne comprenais rien à tout ce qu'il venait de se passer, je savais juste que j'avais perdu ma femme, peut-être il y a bien longtemps, mais que ce jour-ci, elle était morte...

Je mis longtemps avant de m'en remettre, mes filles, elles, n'avaient aucun souvenir de cette journée à cause du traumatisme, j'ai donc dû leur raconter comment leur maman était morte... Elle avait essayé de les protéger des Ikachis alors qu'elles avaient été attaquées chez leur nourrice. J'avais menti à mes filles mais je n'avais pas le choix que de leur faire savoir ce genre de choses à leur jeune age, j'ai toujours aimé et j'aimerais toujours Sayaka, cependant, je me garde les souvenirs que nous avions avant, ne voulant pas me rappeler des autres. Le temps passait, huit ans après cet événement, j'eus une promotion de rêve, une chose dont je ne pensais pas même réalisable un jour. On me confiait, ou plutôt le dirigeant du Japon me confiait, sa place en tant que président de Tokyo. Redevable de son sauvetage, n'ayant pas de descendance et croyant en mes capacité, ayant suivit mon parcours de très près, il décidait que j'étais le mieux placé pour diriger le pays vers la bonne voie. Les valeur que je véhiculais, les principes que j'inculquais, la prestance que j'avais... Il exagérait sur certains points et je le sentais bien évidemment dans sa voix, mais tout cela n'était qu'une mise en scène pour que je ne sois pas en mesure de refuser, et ce fut un honneur pour moi que de recevoir ce poste. La nouvelle fit polémique, les Japonais voyaient déjà une dictature poindre alors que le général des armées était maintenant le président. J'eus le loisir de les rassurer dans les années qui précédent mon présent, le peuple croit en moi, je crois en mon peuple et en l'avenir qui est tracé devant nous. Le cauchemar se termine bientôt, et je jure de faire du Japon, le plus grand état ayant résisté aux Ikachi, et surtout le plus soudé... Je suis Kamasen Kantaro, et je jure sur mon honneur, de réussir à sauver l'humanité.


PSEUDO


Pseudos(s)
► Doji
Âge
► 18 ans
Avis sur le forum
► Espérons qu'il attire du monde !
Comment nous as tu trouvé ?
► En le créant.
Autre
► On a des cookies !


© ASHLING POUR EPICODE


Revenir en haut Aller en bas
Maître du jeu
Admin
Maître du jeu


Messages : 28
Date d'inscription : 09/07/2015

Le dirigeant de Tokyo vous dit tout ! Empty
MessageSujet: Re: Le dirigeant de Tokyo vous dit tout !   Le dirigeant de Tokyo vous dit tout ! EmptyLun 20 Juil - 17:29

Le dirigeant de Tokyo vous dit tout ! Manga-hug-img

Tu es validé(e) !

Maintenant que tu es validé(e), n'oublies pas de recenser ton avatar ici ! Et tu peux faire une demande de logement ici !

Si tu veux participer au développement du forum, tu peux voter pour nous sur les top sites !

Surtout n'oublies pas de t'amuser parmi nous et bienvenue !


© Kinotto de LG.

Revenir en haut Aller en bas
https://worldsprey.forumgaming.fr
 
Le dirigeant de Tokyo vous dit tout !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Tokyo Ghoul

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
World's Prey :: Renseignement du gouvernement :: Carte d'identité :: Carte validée-
Sauter vers: